En fait, les relais, pour pouvoir être autonomes financièrement, pourraient demander aux hôtes itinérants qu'ils hébergent grâcieusement d'effectuer des missions pour eux : comptabilité, spectacles, réparations diverses, maintient de l'ordre, enchantements, rituels.
En fait, c'est comme ça que peuvent fonctionner les relais, il y a une équipe réduite payée par la caste et le relais fonctionne grâce aux itinérants, c'est du donnant-donnant.
Certaines Guildes pour bien se faire voir auprès de l'assemblée Héossienne, peuvent faire des dons à divers relais. Celà leur offre une bonne cote de popularité, du prestige et peux motiver les ambassadeurs de cette caste à plaider en faveur de lois qui pourraient bénéficier à la guilde (économies de taxes, subventions, aménagements fiscaux, etc.)
Il faut voir ces relais comme des avant-postes de la civilisation héossienne. Ils sont en même temps les yeux et les oreilles de l'Assemblée. Sans eux, point de contact terrain.
Diriger un relais confère un petit prestige et une notoriété au sein d'un village.
La taille d'un relais varie considérablement selon l'endroit où il se situe. Dans un village perdu, on aura une petite bicoque animée par quelques individus. On peut même imaginer que certains relais accueillent plusieurs castes, si elle ne sont pas trop à l'honneur. Alors que dans des grandes villes, les bâtiments peuvent être démesurés, selon le pouvoir de la caste en présence. En fait, on peut voir ça comme des petites églises communales ou de grandes cathédrales citadines.
Comme les castes pensent principalement à leurs intérêts avant de penser à ceux des Héossiens, on peut imaginer que des petites guéguerres intestines se livrent en permanence pour savoir qui organisera le prochain festival de l'andouillette, quel maître de caste inaugurera tel bâtiment prestigieux, quel relais pourra accueillir tel célèbre influenceuse d'Arpège…
Ces guéguerres, ne sont jamais bien méchantes, mais quand l'ombre s'en mêle, les choses peuvent vite dégénérer…
Bon, voilà, comme d'hab, je suis parti en freestyle… 🙂
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